1er départ pour Vohimana

Une fois notre démarche faite auprès de l’Ong «  L’homme et l’Environnement » de nous présenter, nous fûmes accueillis après maintes péripéties par une des responsables de l’endroit qui nous accueilli chez elle, petit gâteaux et limonade, pour nous dire enfin que tout le personnel de l’Ong étaient en vacances et que donc, il nous faudrait revenir la semaine prochaine. Cela n’était évidemment pas sans aucuns problèmes, étant donné que c’était le début de la crise à Madagascar et que nous allions nous rendre très vite compte de la situation ?

 

 

Quel ne fût pas notre surprise de constater la somme de papiers qu’ils faillaient réunir pour ce visa de travail, mais ce qui devient très vite insupportable, c’était que les administrations et leurs bureaux commençaient à être fermés pour raison de crise et comme le pouvoir de Mr Ravalomanana avait des partisans du TIM partout, chacun craignait de se faire attraper, car mêlé a des histoires.

 

 

C’est ainsi qu’autour de chez nous à Tana, nous commencions à voir des maisons se fermer et se barricader et des gens commencer à avoir triste mine….pouet pouet, ils avaient les chocottes !

 

 

Les événements allaient en s’accélérant et tous les jours nous allions dans un ministère, puis un autre, une mairie ou un bureau pour aller y chercher, ici une signature, là authentifier un papier ou bien nous revenions pour la X fois car la personne n’était toujours pas présente, avec pour accompagnement des lenteurs ou même un escargot pourrait faire office de champion dans un cent mètre ? Et tout cela au beau milieu des manifestations et du désordre qui s’amplifiait !

 

 

C’est ainsi qu’une fois nous étions dans des tirs de mitraillettes, une autre fois prisonnier d’un embouteillage avec des jets de toutes sortes, un incendie sur des voitures à Mahamasina, au palais de justice ou encore cette autre fois ou nous avions fait trois fois le tour en bus pour arriver chez nous et nous devions prendre une autre route, car des incidents graves s’annonçaient et nous avons étés bloqués avec des tirs et des jets de pierres sur tout ce qui était a leur portée, Haja ma compagne ce jour paniqua et elle failli bien sortir de la voiture pour s’enfuir, mais mon instinct me disait de rester là et de surtout pas bouger, car la circulation allait reprendre et c’est ce qui se passa, après avoir chargé deux personnes dans notre taxi, qui tentaient, elles aussi de fuir.

Pour ceux et celles qui désirent en apprendre plus sur une réalité lire le blog de ce journaliste:

 http://rakotoarison.over-blog.com/article-27210105.html

 

Nous n’avons pas mis, moins d’un mois pour obtenir tout les papiers, mais le visa pris en tout un an, pour arriver entre mes mains, le plus extraordinaire fût un jour au Ministère de l’intérieur ou j’avais déposé le dossier qui devait être signé par le ministre  et les employés qui étaient là cherchèrent en vain mon dossier et quel surprise, il était en bas de la cheminée et a moitié mouillé… bon passons, mais ce ne fût pas tout, un était mamo (saoul) et commença à me parler des seins de ma femme et a m’embrasser sur le front ! Il y a des fois ou si on devait se passer d’un visa, je mettrai bien quelques baffes, mais force et obligation…j’en rigole.

 

 

C’est ainsi qu’un beau matin, nous nous somme retrouvé dans le bus qui nous amena sur la route et notre destination… Vohimana et sa forêt.

 

 

Mes trois amour chéris

Mon retour sur la capitale de Madagascar pour Haja fut comme un miracle.

L'arrivée sur le bitume de l'aéroport fait un grand bien après 14H de vol, mais le recupèrage des bagages est trés long, la douane encore plus et le personnel ne se gène pas de faire son travail avec insistance... et pourquoi tout ces sacs et vous venez faire quoi, vous restez combien de temps...Bla bala sur bla bla et me voilà a chercher Haja, que j'aperçois rapidement avec Nambina dans les bras et sa petite soeur Mbola agèe de 13 ans, ça fait du bien de les voir, j'attends cela depuis six mois, l'émotion me saisie et enfin nous voilà de nouveau ensemble pour une nouvelle aventure.

Nous prenons le taxi pour rentrer à la maison, et nous n'arrétons plus de nous regarder, de nous embrasser et de rigoler......je suis là, je suis de nouveau là avec vous, tu vois...!

La route, les rizières, les plantes, les gens habillés de toutes sortes de couleurs, les boutiques et leurs entremêlements de marchandises, les fruits......mais aussi la pollution de Tana et les emcombrements... que de 4X4 dans ce pays dit pauvre... quel changement depuis mon village de Guillaumes et sa couverture de froid neigeux.

Içi la chaleur regne en maitre, mafanabe (chaud, très chaud) dit le chauffeur de taxi, envoyé par un ami voisin, la route sillonne de charrettes à zébus, mais nous finissons par arriver en bas de chez nous.

Le comité d'accueil familiale est là, pour nous aider a porter les sacs et autres bagages...Tongasoa (bienvenue) Patrick...la maman, les soeurs de haja, son petit frère et quelques amis des frangines .

Pour elle le doute que je ne revienne devait  la hantait, mais une fois là, devant elle, Ando agèe de deux ans ayant retrouvé son papa, le petit Nambinina avec qui je faisais connaissance,tel fût le bonheur pour nous tous de se retrouver ensemble.

Après avoir distribuer les cadeaux à la famille, ce qui ne fût pas sans incidence, car chacun veux ce que l'autre a et après bien des discussions avec les voisins, le propriétaire de la maison qui commence a me parler de politique...plus tard lui dis je, la distribution de chocolat de France commença et ravie tout un chacun, les enfants ne furent pas en reste, témoignage de leurs joues et lèvres couvertes de la succulente pâte qui fondit rapidement dans leurs mains, avec l'aide de la douce chaleur...hihi

Quelque temps passé a me reposer un peu et sitôt réveillé, un bon repas de riz servi avec du zébu nous fût donné, préparé par la maman de Haja. Hum j'avais oublié ce goût si particulier de la viande de Omby avec son accompagnement de braides.

Nous fument rassasiés et un bon café malgache clôtura le tout.

Mais il me fallait me rendre à l'évidence, bien que peu reposé, je devais prendre contact et me renseigner sur l'Ong, afin de voir avec eux les formalités a accomplir avec les différents ministères et instances administrative Malgache!

Alors pour commencer, vue que je n'ai pas eu de temps depuis plus d'un an pour revenir sur mon blog, je dois vous dire que la première chose a été pour moi une profonde tristesse de quitter les pensionnaires de la maison de retraite et tout le personnel auquel je me suis très attaché pendant ces six mois passés en leurs présences, sachant que pour ce qui concerne les petits vieux et petites vielles comme ont a l'habitude de les appeler, certains ne seront plus là, mais ils et elles resteront gravés dans mon coeur, tellement ils m'ont appris d'avoir du respect et tellement ils m'ont donné par langage codé de l'amour et de l'humour ! Mais c'est dur.....
Après bien des préparatifs de dernières minutes et un départ sous la neige, me voilà embarqué pour Nice , Paris et Tana ( je vous passe les détails de tout ça, mais en gros j'ai payé très cher de vouloir embarquer un tas de matos sur l'excédent de bagages) .... recevoir la chaleur comme une bonne caresse sur mon corps meurtris par le froid qui m' habitait en France au moment de mon départ.
Il est vrai que de passé d'une température de - 5° à 32° avec une moyenne d'habitat à 7° intérieur fait office de miracle, hormis le voyage qui est long, pour arriver sur Tana ( Antananarivo ) l'arrivée fût très émouvante!

Il ne me reste plus que quelques dernières petites choses à régler ( papiers importants qui n'arrivent pas?)avec ou sans, car de toute manière mon départ est fixé pour le 31 au soir et je suis prêt a partir pour un long séjour à Mada, un an si tout se passe correctement en forêt primaire sur le site de l'Ong" l'homme et l'environnement" à Vohimana avec ma compagne et nos deux enfants!
ça va être un peu compliqué au début pour mettre en route notre organisation, mais je compte sur Haja pour m'aider et je lui fait confiance pour celà.Mais d'abords en arrivant, il me faut me soumettre au ministère de l'intérieur malgache pour valider mon contrat et obtenir mon visa long séjour.......
Bon encore un peu de répit, mais on y est cette fois et le froid me prends le corps, alors.... il faut y aller vite au chaud! A bientôt